Silmaris se situait au sud de la plaine de Nomarande, non loin du Ségure.
Cette petite ville principalement Veldt se distinguait par la présence de son académie du savoir. Ce grand bâtiment abritait de nombreux parchemins et encyclopédies sur tout et n’importe quoi. Mais le véritable trésor des silmariens était un livre conservé au dernier étage, dont le contenu mystérieux était uniquement accessible aux Vénérables de la ville.
Certaines légendes raconte qu'il contenait des prophéties sur la venu de la Bête et son origine, d'autre qu'il contenait simplement la recette de l'Ô...
Tout ceci fut perdu il y a plusieurs lunes de cela, lorsque la Bête détruisit Silmaris. La ville fût réduite à l'état de ruines et l’académie a brûla avec tout son trésor intellectuel. Personne ne sait ce qu'il est advenu de leur précieux livre.
Néanmoins, l’esprit de Silmaris perdure encore en certains endroits. Rares sont les survivants, mais on trouve quelques Veldts qui se sont réfugié à Olonesse emportant avec eux quelques précieux parchemins de leur Académie.
Mais le principal souvenir silmarien que le monde peut éventuellement connaître concerne une boisson : l’Ô.
L’Ô de Silmaris est un alcool typique de cette ville à présent difficilement accessible.
On raconte que des personnes ont vu une petite caravane de Silmariens survivant voyageant à travers les contrées pour refonder une nouvelle Silmaris.
Ils auraient été aperçus la dernière fois il y a 2 lunes, sans réapparaître depuis.
L’Ô de Silmaris[]
Haa de l’Ô ! Donnez moi de l’Ô ! haaaaaaa !
Quelle douceur, quel délice, quel frappe-tronche !
Comment ça tu ne connaîs pas ? TU NE CONNAIS PAS ?! Allez bois-moi ça !
L’Ô est une boisson alcoolisée fabriquée exclusivement dans les brasseries de Silmaris. La production, dit-on, atteignait des chiffres faramineux de dizaines de tonneaux par jours (une moitié étant strictement pour la consommation des Silmariens, ha bah oui)!
Cet alcool transparent comme de l’eau douce, n’a en fait rien de doux, enfin… Son goût est très riche et prononcé, et devient vite fort en bouche et chauffe le gosier.
Un humain normal ne peut pas s’enfiler une bouteille d’Ô sans tomber à terre, mais un silmarien c’est autre chose ! Habitués à leur boisson, ce sont des buveurs légendaires, considérant toute autre boisson comme de la picolette. En une soirée les tonneaux d’Ô se vident dans les tavernes, et la fête s’accroît, jusqu’à…enfin ça s’arrête quand tout le monde dort d’un semi-coma, ou décuve, ou a trouvé le courage de rentrer chez lui (ou chez un voisin).
Les fées sont de grandes consommatrices d’Ô. Pour palier au problème des fées ivres qui ne volent plus droit (grand problème d’honneur pour l’escadron de combat de la Royal Fairy Air Force), les silmariens ont inventé le tiroir de décuvage. Une armoire contient plusieurs tiroirs où sont placées les fées saoules en fin de soirée. Dans un tiroir, une petite rigole sert à récolter les éventuelles vomissures pour les évacuer dans un seau sous le meuble. Le lendemain matin on les sort du tiroir en les faisant promettre d’être sage la nuit prochaine, mais la plupart du temps on les retrouve encore à dormir dans un tiroir le lendemain… Au final les silmariens s’en foutent et savent très bien que leur escadron de fées n’est qu’un ramassis d’alccolos d’Ô comme tout le monde.
Après la destruction de Silmaris, la production d’Ô à évidemment cessé.
De nos jours ont vit sur les réserves en caves pour alimenter les gosiers des voyageurs dans les villes ayant par le passé commercé avec Silmaris. Heureusement l’Ô n’est connue que des initiés, et donc les stocks s’écoulent doucement. A Warmo-Kapolis, on recense dans une cave encore quelques dizaines de tonneaux (l’équivalent d’une journée de production silmarienne rappelons-le !), mais on en trouve dans la plupart des autres grandes villes selon des stocks inconnus.
La quantité diminuant petit à petit, les prix de l’Ô augmentent de même. D’ici peu, l’Ô deviendra presque un alcool de luxe. Pour palier à cette montée des prix, et pour faire réapparaître la gloire silmarienne, des survivants de cette ville ont tenté de redémarrer une production d’Ô dans d’autres villes. On trouve deux nouvelles brasseries d’Ô, maintenant connue sous le nom d’Ô nouvelle. Le prix est plus abordable, mais le goût est quelque peu différent (du moins pour les connaisseurs, les silmariens le reconnaissent clairement, ça n’a rien à voir), mais pour le néophyte ça suffit…
Bigre ! avec tout ça je n’ai pas vu que j’avais fini ma deuxième chopine…Tavergiste !! Une autreeuh steuplé !
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